Dimanche dernier, je me suis rendu pour la première fois aux Jardins de Berville. Au coeur d'une propriété du XVIIème siècle longée par le canal du Loing, ces jardins de 6 ha ont été imaginés il y a vingt ans par une passionnée-collectionneuse de plantes, France Jobert. Ils abritent rosiers, potager, vivaces, arbres fruitiers et essences remarquables (particulièrement beaux en automne).
Les jardins de Berville ont d'ailleurs reçu les Prix Bonpland 2016 et Prix du Jardinier 2015 !
Dès l'entrée, on est dépaysé et on est séduit par ce lieu atypique qui invite à la promenade et à la rêverie...
Certes, ce n'était certainement pas la meilleure période pour profiter au maximum des floraisons des jardins mais la végétation avait malgré tout une certaine présence et laissait deviner tout le potentiel du lieu à la belle saison.
Dommage que le froid et la neige se soient donnés rendez-vous ce matin-là car ils ont écourté ma visite... J'ai malgré tout pu profiter des magnifiques tapis d'Hellébores et surtout de la promenade-conférence de Thierry Delabroye qui leur était dédiée. C'est toujours enrichissant d'écouter parler un spécialiste en la matière !
La météo peu clémente a un peu précipité mon départ mais je ne suis pas reparti sans rien. Sandrine et Thierry Delabroye n'étaient évidemment pas venus les mains vides. Ils avaient apporté avec eux plein de petits trésors ! Le choix a été cornélien.
Voici mon butin (raisonnable, n'est-ce pas ?) :
- Un Héllébore
- un Trillium
Ce qui est sûr, c'est que je ne me contenterai pas d'une visite hivernale. Il faudra que j'y retourne aux beaux jours !
Pour le plaisir des yeux, juste quelques photos des jardins prises sur le net...
Et une petite vidéo !
Un grand merci à Thierry Delabroye et à sa femme pour leurs conseils, leur savoir-faire, leurs magnifiques créations et un grand bravo à France pour son travail d'artiste !
On annonce une vague de froid (la dernière, j'espère !!) à partir de demain. Vite, allons au jardin pour faire le plein de couleurs !
Et pour démarrer, quoi de mieux que les Primevères ?
Les Narcisses s'ouvrent les uns après les autres et donnent du peps aux massifs.
Ils donnent une belle allure à l'allée des Althéas.
Regardez, la rocaille à l'extérieur de la maison commence aussi à enfiler ses habits de printemps...
Les Euphorbes Characias sont déjà superbes.
Le jaune est partout au jardin, notamment avec la forte présence des Forsythias.
Bref, le jardin reprend vie peu à peu et de jolies scènes ponctuent la balade.
Pour finir, une photo de ma dernière idée "déco/brico" : un solide tuteur pour le rosier 'Maria Lisa'. Je vous avais dit, il y a quelques mois déjà, que le pêcher sur lequel il reposait était mort. Suite aux tempêtes de janvier, l'arbre avait perdu de nombreuses branches et il était urgent de penser à un support de remplacement ! J'ai donc opté pour quatre fers à béton reliés par du fil de fer. Simple, certes, mais efficace !
Allez, on se donne rendez-vous après ce petit épisode de froid pour de nouvelles floraisons printanières.
Dans mon précédent billet, je vous avais présenté mon dernier massif agrémenté d'une barrière "faite maison".
Une petite piqûre de rappel ?
Allez, je vous le montre à nouveau :
Il est temps désormais de vous parler des plantes qui viendront l'habiller !
Après mûre réflexion, j'ai opté, sans grande surprise (pour ceux qui me connaissent bien), pour l'installation d'un rosier. Mais pas n'importe lequel ! Il me fallait absolument un rosier pas trop rigide, couvre-sol ou petit grimpant, pour donner une allure naturelle à la scène.
Et c'est en feuilletant pour la énième fois le livre d'Isabelle Olikier-Luyten, "Roses, les meilleures variétés pour petits jardins", que l'inspiration m'est venue. En effet, en présentant le rosier 'Raubritter', Isabelle explique comment, faute de place, elle a trouvé l'astuce de le faire grimper et retomber sur sa boîte aux lettres. C'est exactement ce qu'il me fallait !
Vous l'avez compris, c'est donc le rosier ancien 'Raubritter' qui viendra prendre place au pied de la barrière afin d'y déposer ses branches souples et ses fleurs en cascade.
Ce rosier devient une véritable cascade de fleurs rose clair au printemps. Un doux parfum et une forme quasiment sphérique confèrent à ces roses un romantisme indéniable.
Et pour l'accompagner, j'ai choisi une Clématite dans des tons plus foncés : 'Black Prince'. Elle prolongera aussi l'intérêt du rosier qui n'est malheureusement pas remontant.
Avez-vous remarqué comment le coloris de la Clématite 'Black Prince' rappelle subtilement le cœur de la fleur d'Althéa ?
Il n'y a plus qu'à attendre quelques jours pour planter tout ça (la semaine prochaine devrait être plus clémente niveau météo...) et la fin du printemps pour en profiter un peu.